En bref

En 2017, le porte-conteneurs «Elbblue» est devenu le premier porte-conteneurs au monde à être converti à la propulsion bicarburant GNL, et est désormais le premier navire à naviguer d’un port à l’autre de manière respectueuse du climat grâce aux 20 tonnes de gaz liquéfié synthétique (GNS) neutre en CO₂ contenues dans ses réservoirs. Une étape importante pour le secteur du transport maritime sur la voie d’un transport respectueux de l’environnement et du climat ! Le combustible SNG provient de la grande centrale de démonstration power-to-gas de Werlte (D) en Basse-Saxe – la construction de l’usine de liquéfaction PtG n’y a été achevée que récemment. Grâce à une extension structurelle, le méthane PtG produit peut désormais être mélangé à du gaz naturel liquéfié fossile en tant que combustible d’appoint neutre en CO₂, ce qui réduit nettement les émissions de CO₂ des navires fonctionnant au GNL. Dans le cadre de l’événement de soutage «Elbblue goes SNG» organisé par MAN Energy Solutions sur le site de Brunsbüttel Ports GmbH, l’«Elbblue» a été le premier navire de mer commercial au monde à être entièrement ravitaillé en GNS neutre en CO₂ et prendra ensuite la mer pour Saint-Pétersbourg.

L’Union européenne réglemente le système de limites de CO₂ pour les véhicules dans divers règlements. Elle pose actuellement les jalons de l’avenir des transports avec le «Green Deal» et le paquet «Fit for 55». Il est crucial que les biocarburants durables ainsi que les e-carburants soient pris en compte de manière appropriée. En effet, les biocarburants peuvent déjà être utilisés aujourd’hui, ils ont été testés et éprouvés pendant des années et peuvent s’appuyer sur une infrastructure largement existante qui n’a pas encore besoin d’être créée. L’alliance «Zürich 5» se compose de quatre grandes entreprises et instituts universitaires du secteur du biogaz et du GNL et fait campagne pour une utilisation plus systématique du biogaz dans le transport routier européen. La coalition vise à soutenir l’UE dans la réalisation de ses objectifs de réduction des émissions du secteur des transports dans le cadre du «Green Deal» et à créer un cadre réglementaire favorable à l’introduction du biogaz. Les membres actuels de la coalition sont la Biogas Academy de Suède, GibGas d’Allemagne, OG (OrangeGas) des Pays-Bas et BioGem Express AG de Suisse. De plus amples informations sur l’alliance «Zürich 5» sont disponibles à l’adresse suivante : biomethane4europe.eu

En tant que service public régional de la vallée de la Limmat, Limeco joue un rôle important en tant que fournisseur d’énergie régional et ferme les cycles énergétiques en produisant une énergie neutre en CO₂ et essentiellement renouvelable à partir des processus de traitement des eaux usées et de recyclage des déchets. Dans une nouvelle exposition et un nouveau stand à l’Umwelt Arena de Spreitenbach AG, Limeco explique désormais comment la chaleur, l’électricité et le biogaz neutres en CO₂ sont produits à partir des déchets et comment le gaz vert est créé à partir des eaux usées. Les cycles sont expliqués de manière ludique dans des films courts. Avec l’électricité de l’usine d’incinération des déchets et le gaz d’égout de la station d’épuration, tous les ingrédients sont disponibles localement chez Limeco pour produire du gaz neutre en CO₂ et renouvelable dans la première centrale industrielle power-to-gas de Suisse. Le gaz vert ainsi produit permet d’économiser les émissions annuelles de CO₂ d’environ 2 000 ménages.

Le F28 NG, un moteur GNC de FPT Industrial, et le tracteur à chenilles TK Methane Power de New Holland ont été les principaux acteurs de la première récolte de Barolo sans émissions dans le cadre magnifique du domaine Fontanafredda à Serralunga d’Alba (Cuneo, Italie). Car à partir de cette année, les précieux raisins du Cru Vigna La Rosa, qui produisent un merveilleux Barolo figurant dans le «Wine Spectator Top 100», sont cultivés et récoltés à l’aide d’un prototype de tracteur à chenilles New Holland TK Methane Power. Grâce à son moteur GNC FPT Industrial F28 et au biogaz contenu dans le réservoir, son empreinte écologique est quasiment nulle, car il n’est pas alimenté par des combustibles fossiles mais par le méthane issu de la digestion anaérobie des déchets agricoles – c’est ainsi que fonctionnent l’économie circulaire et la protection durable de l’environnement. Ce partenariat de trois ans est également soutenu par un projet de la région du Piémont qui rassemble des entreprises locales.

Malgré un manque de puces ou des goulets d’étranglement dans les livraisons à cause de Corona, le moment est enfin venu : le 20 septembre 2021, la nouvelle VW Polo à propulsion GNC fera son entrée chez les concessionnaires suisses. Avec plus de 18 millions d’unités construites à ce jour, la VW Polo est l’une des petites voitures les plus populaires au monde. Visuellement, la dernière version est immédiatement reconnaissable à sa partie avant et arrière moderne et aux feux à LED de série. A l’intérieur aussi, la Polo sait impressionner et dispose désormais du “Digital Cockpit” avec des instruments numériques dotés d’un écran de 8,0 pouces de série. Sous le capot chic, un moteur trois cylindres high-tech de 1 litre, vif et économique, est associé à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports. Grâce à une puissance de 90 ch et un couple de 160 Nm, le moteur GNC permet à la VW Polo légère de prendre rapidement de la vitesse. La version TGI est disponible à partir de 25 900 francs suisses.

La société de transport Vlantana, l’une des plus grandes entreprises de transport de Lituanie et un acteur majeur en Europe, a commencé à tester des camions fonctionnant au GNL il y a deux ans. Le GNL permet de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Le GNC, qui est liquéfié par refroidissement, brûle beaucoup plus proprement et produit 15 % moins de CO2, 35 % moins d’oxydes d’azote et même 95 % moins de particules que le diesel. Avec le LBG issu du biogaz renouvelable, la réduction est encore plus massive. Et l’entraînement au GNL a convaincu les Lituaniens, qui ont maintenant étendu leur flotte à 65 Iveco S-Way NP. «Dans le contexte de la construction d’une économie neutre sur le plan climatique, le GNL joue un rôle important. L’utilisation du GNL dans les véhicules lourds contribue à l’objectif à long terme de l’Union européenne de réduire les émissions de CO₂ des voitures particulières et des véhicules commerciaux d’au moins 40 % d’ici 2030», a déclaré Tomas Stonys, directeur général de Vlantana. «En outre, les moteurs de cette technologie fonctionnent très silencieusement, ce qui est important pour la livraison de marchandises la nuit dans les villes où des restrictions sonores s’appliquent.» Les nouveaux camions GNL circuleront principalement entre l’Allemagne et les pays du Benelux, car le réseau de stations de ravitaillement en GNL en Lituanie même est en cours de développement.

L’un des objectifs déclarés du Groupe Hoyer en matière de durabilité est de réduire son empreinte carbone. Outre la modernisation de sa flotte, l’entreprise internationale de logistique fait donc de plus en plus appel à des systèmes d’entraînement alternatifs. Hoyer étend progressivement sa flotte avec des tracteurs au GNL et des véhicules au GNC. L’entreprise internationale de logistique exploite actuellement un total de 25 véhicules fonctionnant au gaz : 12 avec du gaz naturel liquéfié (GNL) et 13 avec du GNC dans le réservoir – le dernier exemple a été ajouté en août. Alors que le GNL est utilisé pour les tracteurs puissants, la majorité des véhicules GNC chez Hoyer sont des fourgonnettes de la catégorie jusqu’à 7,5 tonnes. Pour les courtes distances, le GNC est également une véritable option dans le transport lourd : depuis la mi-août, un tracteur GNC est utilisé pour la logistique des huiles minérales sur de courtes distances dans la grande région de Hambourg. La raison de l’expansion de la flotte est l’intérêt considérable manifesté par Hoyer ainsi que par les clients industriels pour une action durable. L’un des principaux objectifs du groupe Hoyer est de réduire au maximum l’empreinte CO₂ dans tous les processus logistiques. Les camions fonctionnant au GNC sont actuellement utilisés pour le transport de gaz et d’huile minérale. «Nous voulons étendre cette flotte encore davantage. Nos clients sont également très intéressés par le fait d’avancer ensemble sur le thème de la durabilité», explique Anna Krüger, responsable du développement commercial du gaz au sein du groupe Hoyer.

Le producteur allemand de biocarburants Verbio poursuit l’expansion de sa production de biométhane en Inde : il a signé un protocole d’accord sur la coopération avec la principale société énergétique indienne Indian Oil Corporation Ltd. Il jette les bases pour que Verbio construise d’autres usines de biométhane de paille en Inde. «Une situation gagnant-gagnant pour le marché indien», déclare Oliver Lüdtke, membre du conseil d’administration de Verbio pour le bioéthanol/biométhane. «Avec notre technologie, nous offrons à l’Inde une solution pour une meilleure protection du climat, une création de valeur locale et une plus grande indépendance vis-à-vis des importations d’énergie coûteuses. La coopération plus étroite avec Indian Oil permet de combiner notre savoir-faire dans la production de biogaz avec l’expérience commerciale et la couverture du marché à grande échelle d’Indian Oil». Dans une prochaine étape, Verbio et Indian Oil évaluent actuellement de nouveaux sites possibles et la faisabilité économique d’autres bioraffineries en Inde. «L’Inde et Verbio s’accordent comme un gant», déclare Claus Sauter, PDG de Verbio. «Le surplus de paille est disponible ici en quantités gigantesques. Nous parlons de plus de 300 millions de tonnes par an. En outre, plus de 3,5 millions de véhicules fonctionnant au GNC sont immatriculés en Inde, soit la moitié de l’ensemble du parc automobile.»

Le programme Ambassador du constructeur de véhicules utilitaires Iveco récompense les transporteurs utilisant des véhicules Iveco fonctionnant au GNL ou au bioGNL. Des entreprises italiennes, françaises ou allemandes doivent évoquer leurs expériences et les avantages qu’elles ont identifiés. «Nous sommes persuadés que le méthane jouera un rôle central pour atteindre la carboneutralité du transport routier de marchandises», déclare Giandomenico Fioretti, Head of Alternative Propulsion chez Iveco. Et d’ajouter: «Dans le transport longue distance, cette technologie de propulsion alternative est une solution mûre, déjà disponible actuellement et qui permet de réduire l’empreinte écologique du secteur des transports.» Dans le même temps, Iveco a lancé le projet «Plant the Future», qui témoigne de son engagement en faveur de la réduction des émissions de CO₂. L’entreprise coopère avec des organisations de reboisement pour planter une forêt Iveco internationale. Ainsi, en Allemagne, un arbre est planté pour chaque Iveco S-Way neuf fonctionnant au GNC ou au GNL vendu et pour chaque Iveco Strails NP utilisé. En Suisse, 2000 arbres devraient être plantés d’ici fin 2021. Ce projet a été mis sur pied avec l’entreprise Carbon-Connect AG, qui est chargée de la mise en œuvre.

En France, un projet d’économie circulaire à grande échelle a démarré dans le port de Marseille. Le biogaz liquéfié (BioLNG) sera utilisé pour alimenter les navires, ce qui permettra de réduire les émissions de CO₂ d’au moins 67 %. EveRé, opérateur du centre multifonctionnel de recyclage des déchets ménagers mis en service par la métropole d’Aix-Marseille-Provence, le groupe CMA CGM, leader mondial du transport maritime, Elengy, opérateur d’un terminal méthanier et filiale d’Engie, et TotalEnergies, fournisseur mondial d’énergie, s’associent pour réaliser la transition énergétique dans le cadre d’un projet pilote utilisant un carburant alternatif et bas carbone dans le transport maritime. Il s’agit du 1er projet en France de production de BioGNL dans un port. Il s’inscrit également dans une démarche d’économie circulaire, puisque l’utilisation des déchets ménagers de la ville permettra de réduire les polluants atmosphériques locaux (NO_x, SO_x et particules) – améliorant ainsi la qualité de vie des habitants et la qualité de l’air – tout en favorisant la transition énergétique dans le transport maritime.