En bref

LIQVIS inaugure une station-service GNL pour camions à Cassel. Cette seconde station GNL fixe de LIQVIS après celle de Grünheide près de Berlin (D) remplace dès à présent l’ancienne installation mobile de Cassel. La filiale d’Uniper prévoit de transférer cette dernière de Cassel à Hamm (Westphalie) afin d’étendre à court terme le réseau de ravitaillement en GNL et de répondre à la demande croissante. La nouvelle station offre aux clients un plein plus rapide et commode, elle peut d’ores et déjà accueillir deux camions simultanément et ce chiffre pourrait doubler à l’avenir. Ouverte 24 heures sur 24, la nouvelle installation sur l’autoroute A7 entre les échangeurs Cassel-Centre et Cassel-Sud (rue Rudolf Diesel n^o 9, 34123 Lohfelden, près de Cassel) a été construite en quelque quatre mois à peine. En plus des deux stations-service GNL fixes déjà ouvertes, LIQVIS prévoit d’étendre son offre ces prochains mois: une station est en construction à Calais, dans le nord de la France, et des demandes de permis ont été déposées pour deux autres à Rosengarten à proximité de Hambourg et à Langenhagen, dans la banlieue de Hanovre. Des projets concrets de stations existent en outre à Bönen au niveau de l’échangeur de Kamen sur l’A2 et non loin de l’A1, à Ulm sur l’A8 (relais routier Esso Ulm Seligweiler), près de Magdebourg sur l’A2 et de Bad Honnef sur l’A3. www.liqvis.com

Les valeurs d’usine qui ne correspondent absolument pas à la consommation réelle appartiennent au passé. Grâce à une nouvelle méthode de mesure plus réaliste (WLTP) les deux résultats sont nettement plus proches. Selon les tests du TCS, l’écart moyen n’est plus que de 0,3 l/100 km. Ces dernières années, l’acquéreur d’une voiture neuve devait s’attendre à constater une consommation nettement supérieure en situation de conduite réelle, comparée aux valeurs indiquées dans le prospectus. Les mesures effectuées par le TCS entre 2014 et 2017 indiquaient ainsi une consommation moyenne supérieure de 1,6 à 1,8 l/100 km par rapport aux données d’usine calculées en laboratoire, selon la méthode NEFZ. Depuis le début de l’année, les nouvelles mesures de consommation doivent s’effectuer selon la norme WLTP (Worldwide Light-Duty Test Procedure). Les mesures WLTP s’effectuent également sur un banc d’essai en laboratoire, mais selon un protocole beaucoup plus réaliste. On atteint ainsi le but recherché: la procédure WLTP réduit nettement l’écart entre données d’usine et consommation réelle sur route. Les tests du TCS ont démontré que la différence entre données d’usine et mesures en condition réelle n’était en moyenne plus que de 0,3 l/100 km. En conduisant de façon particulièrement respectueuse de l’environnement (ECO Drive) on parvient même, en conduite réelle, à atteindre les données d’usine.

Honda Motor Europe élargit son partenariat avec la SNAM (Société Nouvelle d’Affinage des Métaux) pour faire évoluer l'utilisation durable de ses batteries de traction en fin de vie. L'accord pan-européen prévoit que la SNAM collecte et recycle les batteries provenant du nombre croissant de véhicules Honda hybrides et électriques, soit pour les préparer à une deuxième vie pour le stockage de l'énergie provenant de sources renouvelables, soit pour en extraire les matériaux valorisables si elles ne conviennent pas à cet usage. Honda et la SNAM travaillent de concert depuis 2013, pour assurer la traçabilité des batteries en fin de vie et les recycler selon les normes environnementales européennes en vigueur. L'élargissement de cet accord prévoit que la SNAM collecte les batteries au lithium-ion et hybrides nickel-métal (Ni-MH) auprès du réseau de concessionnaires Honda et des installations de traitement autorisées de 22 pays, puis évalue leur aptitude au recyclage et les traites en fonction des cas.

Les lobbies de l’industrie automobile européenne ont envoyé à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, une lettre conjointe dans laquelle ils plaident en faveur de l’assouplissement des objectifs en matière de CO₂ pour les voitures. Ils y soulignent que la crise du coronavirus entraîne des «difficultés considérables» pour le secteur automobile. Outre des aides financières demandées pour garantir les liquidités nécessaires, les groupes de pression font également allusion aux directives sur le CO₂, sans toutefois les citer explicitement. «La production, le développement, les tests ou l’homologation sont tous à l’arrêt à l’heure actuelle.» Cela perturbe les calendriers que l’industrie avait définis pour se conformer aux lois et directives européennes. Les auteurs notent: «Nous ne remettons en question ni la législation en soi ni les objectifs de sécurité routière, ainsi que de protection du climat et de l’environnement qu’elle poursuit.» Mais ils précisent clairement qu’ils souhaitent que les échéances soient assouplies. Les showrooms sont en effet fermés en ce moment et les modèles écologiques peuvent, au mieux, être vendus en ligne. Or l’expérience montre que les clients préfèrent tester les nouvelles technologies et se familiariser avec elles avant d’acheter, c’est pourquoi ils ont pour l’instant tendance à privilégier les motorisations éprouvées (essence et diesel). Selon eux, cette réalité complique encore plus le respect des objectifs climatiques pour l’industrie automobile, déjà frappée de plein fouet par la crise du coronavirus, et se traduira au final par une explosion des amendes CO₂.

Développer des propulsions alternatives est la priorité absolue du groupe BMW. Les Allemands lèvent à présent un pan du voile sur le système de propulsion de la BMW i Hydrogen Next, qui souligne une nouvelle fois leur engagement en faveur d’une mobilité zéro émission. «Nous sommes convaincus que différentes motorisations alternatives coexisteront à l’avenir, parce qu’il n’existe pas de solution unique capable de répondre aux exigences de mobilité des clients du monde entier», a déclaré Klaus Fröhlich, chef du développement de BMW. «À long terme, le moteur à pile à combustible à hydrogène peut devenir un quatrième pilier de notre portefeuille de propulsions. Il est particulièrement adapté au segment haut de gamme de la famille X, très populaire auprès de nos clients.» BMW collabore depuis 2013 déjà avec Toyota dans le domaine de la technologie des piles à combustible. La marque présentera en 2022 une petite série basée sur le X5 et équipée d’un moteur hydrogène à pile à combustible et électricité. BMW lancera un véhicule de série à hydrogène au plus tôt dans la deuxième moitié de la décennie. www.bmw.ch

Verbio, ou Vereinigte BioEnergie AG, est habituellement spécialisée dans la production de biocarburant à partir de paille. Mais pour contribuer à couvrir les besoins des hôpitaux et des pharmacies pendant la pandémie de coronavirus, l’entreprise, située près de Leipzig (D), vient d’installer une chaîne de production de désinfectant. Le bioéthanol utilisé comme biocarburant en temps ordinaire sert maintenant à produire un désinfectant pour les mains conforme aux recommandations de l’OMS. Il n’a fallu que quelques jours au directeur Wolfram Klein et à son équipe pour mettre sur pied la production et l’embouteillage du désinfectant. «Normalement, nous livrons notre bioéthanol à nos clients, les compagnies pétrolières, par wagons-citernes ou camions-citernes. Nous proposons désormais du désinfectant en bidons de 10 et 20 litres, ainsi qu’en fûts de 220 litres. Cela fait une sacrée différence.» La production de désinfectant tourne à plein régime et s’élève actuellement à 40’000 litres par semaine. Elle continuera progressivement à augmenter. www.verbio.de

Avec le nouveau service numérique BMW eDrive Zone pour davantage de conduite électrique, le groupe BMW renforce encore sa contribution à l’amélioration de la qualité de vie dans les agglomérations urbaines. Cette fonction inédite permet d’optimiser l’exploitation du potentiel des hybrides rechargeables BMW pour une conduite ponctuelle zéro émissions. Le service déclenche un passage automatique en mode tout électrique dès que le véhicule pénètre dans des zones urbaines sélectionnées, notamment les zones environnementales. La fonction eDrive Zone est désormais disponible sur différents modèles hybrides rechargeables BMW. Le programme de fidélité BMW Points, qui récompensera les conducteurs vertueux d’hybrides rechargeables BMW par des primes attrayantes via un système de points, sera par ailleurs introduit en cours d’année. Il comptabilisera tous les kilomètres parcourus en mode électrique et le nombre de points sera même doublé pour ceux récoltés dans des eDrive Zones. Lorsqu’ils auront cumulé un nombre de points suffisant, les participants pourront les échanger contre des primes attrayantes, telles que des contingents gratuits de recharge auprès de BMW Charging. Les avantages du service numérique BMW eDrive Zone peuvent d’emblée être testés dans de nombreuses grandes villes européennes. Pour l’instant, il fonctionne dans 58 villes et régions d’Allemagne dotées de zones environnementales. À cela s’ajouteront d’autres secteurs clés de villes en Autriche, en Suisse, aux Pays-Bas, en Belgique et en France. www.bmw.ch

Les représentants de la filière gaz allemande mènent une nouvelle fois une offensive en faveur d’une approche différente dans la réglementation européenne sur les émissions de CO₂ des flottes. Les véhicules à moteur électrique sont à l’heure actuelle considérés comme neutres en CO₂, au contraire de ceux alimentés au biogaz ou aux e-carburants. L’initiative sectorielle Zukunft Erdgas (Avenir du gaz naturel) et l’association allemande du gaz et de l’eau Deutscher Verein des Gas- und Wasserfaches (DVGW) appellent donc les institutions européennes à y remédier lors du prochain examen de la norme CO₂ à l’été 2021. Timm Kehler, président de Zukunft Erdgas, a exigé une «correction de cap» à l’approche du «Symposium Zukunft Gas-Mobilität» à Berlin. Il a invité le gouvernement fédéral à défendre la reconnaissance du biogaz, du gaz naturel de synthèse et de l’hydrogène en tant que carburants neutres en CO₂ à Bruxelles, arguant que c’est la seule manière d’inverser la tendance des émissions de CO₂ dans les transports. La nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen (photo), a annoncé un «Green Deal» pour l’Union européenne en décembre 2019.

Les véhicules au gaz naturel constituent une alternative bien connue et appréciée dans de nombreux pays européens pour une mobilité individuelle plus efficace et plus respectueuse de l’environnement. Des modèles tels que la nouvelle Skoda Octavia G-TEC, disponible au deuxième semestre 2020, ainsi que les versions G-TEC des Skoda Scala et Kamiq, disponibles actuellement, permettent, selon l’origine et la production du GNC utilisé, une réduction immédiate de près de 25 % des émissions de CO₂ par rapport à des véhicules à essence comparable. Il est même possible de rouler avec un bilan carbone pratiquement neutre en optant pour du biogaz ou du gaz de synthèse. Dans ce contexte, les modèles G-TEC sont eux aussi parfaitement adaptés à une utilisation quotidienne et sont « Simply Clever », comme tous les autres modèles Skoda. Ils offrent par ailleurs un confort et un plaisir de conduite sans limite. Les modèles G-TEC Scala, Kamiq et Octavia feront partie intégrante de la gamme de véhicules Skoda ces prochaines années. www.skoda.ch

Bien que les moteurs à combustion gagnent de plus en plus en efficacité, les émissions de CO₂ des nouveaux véhicules ne diminuent pas et enregistrent même une croissance. Les émissions de CO₂ et ainsi la consommation de carburant des nouvelles voitures ont augmenté pour la troisième année consécutive en Europe. Selon l’agence de conseil Jato Dynamics, 2019 n’a évolué que de manière minimale au-dessous de 2014, avec une moyenne de 121,8 grammes (NEDC). D’après les estimations des experts, les deux causes les plus importantes de cette tendance sont la baisse de la proportion de diesel et l’augmentation du nombre de nouveaux SUV. L’augmentation de la part des véhicules hybrides, électriques et plug-in hybrides a tout au mieux suffi à affaiblir cette tendance, mais pas à la stopper. En Europe, les émissions de CO₂ n’ont diminué que dans sept pays, dont un seul parmi les cinq marchés principaux: la France, avec moins 0,9 gramme, pour atteindre 111,1 grammes. Avec 129,9 grammes (plus 0,8 gramme), l’Allemagne suit la Suisse (137,7 grammes) et la Pologne (131,4 grammes) à la tête des marchés nationaux provoquant le plus d’émissions par véhicule en Europe. www.jato.com