L’alternative futée

Depuis 2019, la Skoda Octavia Combi affiche plus de puissance et d’autonomie en mode GNC. Une nouvelle mouture qui a su convaincre lors de l’essai court.

La Skoda Octavia 1,5 G-TEC est désormais dotée d’un moteur de 130 ch (soit 20 de plus qu’avant) encore plus axé sur le fonctionnement au GNC. Cela valait bien un test de cng-mobility.ch, que le break de 4,67 mètres de long, proposé avec les gammes d’équipement «Ambition» et «Style», a franchi haut la main.

En apparence, cette version écologique, qui émet moins d’oxydes d’azote et 25 % de CO₂ en moins qu’un modèle essence, se reconnaît surtout au petit logo G-TEC à l’arrière. La face avant de l’Octavia est très réussie avec ses phares halogènes distinctifs à feux de jour LED. L’habitacle de l’Octavia convainc par son tableau de bord sobre, ordonné et entièrement connecté. Très bien fait et surtout très précis en ce qui concerne les informations sur les embouteillages : le système multimédia de la Skoda avec l’écran couleur haute résolution. Malins également, le chargeur à induction pour smartphone dans la console centrale ou le parapluie dissimulé sous le siège passager.

Autre gros atout caractéristique du break tchèque, l’espace très généreux. En effet, malgré la présence à bord de trois réservoirs de GNC et d’un réservoir d’essence, l’Octavia peut toujours accueillir 480 à 1610 litres de bagages, soit à peine 130 litres de moins qu’une version dotée d’une motorisation classique. Un vélo complet à caser en dernière minute ? Aucun problème, il suffit d’ouvrir le hayon électrique, d’actionner la manette de déverrouillage à l’intérieur du coffre et la banquette arrière 60/40 se rabat vers l’avant. On charge le vélo et hop, on est prêt à partir.

C’est possible grâce à la disposition ingénieuse des réservoirs GNC. Entre un réservoir en acier devant l’essieu arrière et deux réservoirs composites, l’Octavia embarque donc 17,7 kg de GNC au total. Et pour ne pas risquer de se retrouver en panne sèche dans les régions où les stations-service GNC sont rares, elle est également équipée d’un réservoir d’essence de 9,0 litres. L’Octavia à moteur bivalent de 1,5 litre affiche donc une autonomie totale de 680 km. Lors du test, le premier signal de niveau bas s’est affiché sur le tableau de bord lorsque l’autonomie résiduelle en mode GNC avait atteint 55 km. Nous avons poursuivi l’essai sans refaire le plein pour tester le passage du quatre cylindres du GNC à l’alimentation essence. Mais comme il se doit, le changement est imperceptible au volant.

Quoiqu’un peu rugueux à l’oreille, le moteur turbo de 130 ch et 200 Nm est bien assez puissant pour la Suisse. Il passe de 0 à 100 km/h en 10 secondes. Les amateurs de sportivité seront de toute manière plus tentés par la version RS que par le G-Tec écologique de Skoda. Avec son comportement routier très fluide, l’Octavia offre beaucoup d’agrément de conduite. Des palettes au volant permettent de passer manuellement les vitesses si l’on souhaite temporairement un pilotage un peu plus énergique. Le reste du temps, on peut tranquillement se reposer sur le mode confort du moteur turbo associé à l’excellente boîte 7 rapports à double embrayage.

Cette combinaison se distingue aussi par sa sobriété. Durant l’essai, le spacieux break s’est contenté de 3,9 kg de CNG/100 km. Au prix actuel du GNC de CHF 1.49/kg, on débourse donc à peine CHF 5.81 pour 100 kilomètres. On préserve ainsi sans effort le budget familial en plus de l’environnement, ce qui est très sympa. (jas, 26 juin 2019)

Vous trouverez de plus amples informations sur les valeurs de consommation, les émissions de CO₂ et l’efficacité énergétique sur le site du constructeur: www.skoda.ch