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Shell Ungarn/Matthias Maedge
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Lacune comblée dans le corridor GNL

Pour trois corridors du trafic lourd européen (Méditerranée, Orient/Méditerranée orientale, Rhin-Danube), la nouvelle station-service GNL située non loin de la capitale hongroise Budapest devient un nœud important. Le trajet Hambourg-Istanbul est désormais plus respectueux du climat pour les camions propulsés au GNL, sans détours et avec un seul arrêt pour faire le plein.

Shell UngarnLa nouvelle station-service du groupe énergétique Shell à Szigetszentmiklós, près de la capitale hongroise Budapest, dessert plusieurs routes de transport importantes avec du GNL. Source : Shell Hongrie

Après Rotterdam (NL) et Anvers (B), le port de Hambourg au nord de l’Allemagne est le troisième plus grand port d’Europe. 8,3 millions d’EVP – l’abréviation de Twenty-foot Equivalent Unit, ce qui correspond à un conteneur standard d’environ six mètres de long et deux mètres et demi de haut et de large – y ont été transbordés l’année dernière. Des marchandises et des biens représentant environ 83 millions de tonnes doivent ensuite être redistribués à partir de Hambourg. Cela se fait d’une part par le rail, mais d’autre part bien sûr aussi et surtout par la route, via les corridors de marchandises qui traversent l’Europe.

Tous les camions propulsés au GNL disposent désormais d’un point de ravitaillement important, ce qui leur permet d’effectuer des trajets plus écologiques sur les corridors européens de marchandises et de biens. Source : Matthias Maegde

Trois de ces corridors sont désormais clairement plus écologiques pour les camions propulsés au GNL. Le groupe énergétique Shell a ouvert la première station-service GNL de Hongrie à Szigetszentmiklós, près de Budapest, comblant ainsi une grande lacune dans le réseau de stations-service GNL : Désormais, il est par exemple possible de parcourir près de 2500 kilomètres depuis le port de Hambourg à travers l’Europe jusqu’à Istanbul en Turquie avec un camion GNL et même presque sans émissions de CO2 grâce au GNL/biogaz dans le réservoir ! Une étape importante pour le transport de marchandises européen donc. «La nouvelle station-service hongroise sera un élément important du réseau européen de stations-service GNL de Shell», explique également István Kapitány, Global Executive Vice President chez Shell. «Elle contribuera à l’approvisionnement des camions propulsés au GNL en Hongrie, mais aussi pour le transport de marchandises vers des pays comme l’Autriche, la République tchèque, l’Allemagne, la Roumanie, la Slovénie et la Slovaquie».

Shell UngarnL’équipe de Shell Hongrie est fière de cette étape importante pour le réseau d’approvisionnement en GNL en Europe. Source : Shell Hongrie

Le transport lourd est sans doute le segment le plus visible de la chaîne d’approvisionnement mondiale – les camions transportent pratiquement tout ce dont la société moderne a besoin pour vivre au quotidien. D’ici 2050, ce transport de marchandises sur les routes devrait même tripler. Il est donc d’autant plus important que ce secteur soit entièrement décarbonisé. Les camions propulsés au GNC et au GNL et utilisant des carburants durables comme le biogaz et le LBG/Bio-LNG rendent cela possible dès aujourd’hui.

L’importance de l’inauguration des stations-service GNL a également été soulignée par les différents partenaires politiques et économiques tels que Péter Szijjártó (ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce), Attila Steiner (secrétaire d’État hongrois à la politique énergétique), Dóra Zombori (secrétaire d’État adjointe à la sécurité énergétique), Zoltán Bóna (membre du Parlement hongrois), István Kapitány (Global Executive Vice President de Shell Mobility), Andrea Istenes Solti (Country Chair de Shell Hungary), András Bors (LNG Development Manager CEE chez Shell) et Matthias Maedge (Secretary General de Gmobility).

Matthias MaedgeMatthias Maegde, secrétaire général de Gmobility, félicite István Kapitány, Global Executive Vice President de Shell Mobility, pour l’ouverture de la première station-service GNL de Hongrie. Source : Matthias Maegde

«Sans mesures judicieuses, la protection de l’environnement ne sera qu’un objectif. L’extension de l’utilisation du GNL dans les transports, en particulier dans les transports routiers commerciaux, est un grand pas vers la réduction des émissions de CO2 au niveau mondial», a déclaré Péter Szijjártó. Et le ministre des Affaires étrangères et du Commerce d’ajouter : «Si la Hongrie peut jouer un rôle important dans ce processus, ce sera pour nous l’occasion de renforcer notre position parmi les vingt pays du monde qui ont augmenté leurs performances économiques ces dernières années tout en réduisant leurs émissions».

Les camions propulsés au GNL émettent jusqu’à 22 pour cent de moins d’émissions que les camions diesel traditionnels, et s’ils font le plein de GNL/bio-GNL, ils sont même quasiment neutres en termes de CO2. Source : Matthias Maegde

István Kapitány, vice-président de Shell, ajoute : «La décarbonisation est l’un des plus grands défis pour le secteur des transports. Utiliser et promouvoir le GNL est l’un des moyens d’atteindre cet objectif et de réduire considérablement les émissions par rapport aux carburants traditionnels». Jusqu’à 22 pour cent d’émissions en moins, c’est déjà le cas rien qu’en utilisant du GNL traditionnel par rapport à un camion diesel. Des économies encore plus importantes sont possibles si l’on utilise du biogaz liquéfié à basse température, c’est-à-dire du GNL/bio-GNL.

Le premier coup de pioche pour la plus grande usine de liquéfaction de biogaz d’Allemagne a été donné en février 2022. Ici, l’un des gigantesques réservoirs de GNL est en train d’être hissé sur le site du parc Shell Energy and Chemicals Rheinland. Source : Shell Allemagne

C’est pourquoi le groupe énergétique Shell a commencé dès l’année dernière la construction d’une grande usine de bio-GNL à Godorf (Allemagne). Celle-ci devrait à elle seule fournir jusqu’à 100 000 tonnes de biogaz liquéfié par an à partir du second semestre 2023, et donc un carburant neutre en CO2. Les quantités produites outre-Rhin peuvent couvrir les besoins annuels d’environ 4000 à 5000 camions propulsés au GNL et contribuer ainsi à économiser chaque année des millions de tonnes de CO2 dans le trafic lourd. (jas, 20 avril 2023)

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